La transpiration excessive, ou hyperhidrose, se traduit par une production anormalement abondante de  sueur. 

La sueur est un phénomène naturel.

Pour en savoir plus sur la sueur  lire :  « Les hommes transpirent. »

Quand on transpire trop, la sueur devient gênante  : vêtements mouillés,  mauvaises odeurs.

Alors quelles solutions?

Si ce sont les odeurs qui vous gênent, déodoriser avec un déodorant. 

La sueur est inodore mais mélangée aux petits microbes présents à la surface de la peau, elle devient malodorante. 

Les agents antibactériens que le déodorant abrite aident à camoufler les odeurs désagréables.

Le déodorant masque, ou diminue, ou supprime l’odeur sans chercher à réduire la sécrétion de sueur.

Entre roll-on, spray, stick, lingettes, vous avez le choix. 

Pour se sentir frais toute la journée, préférez le spray. Les lingettes et les sticks peuvent être emmenés partout avec vous.

Si vous avez la peau sensible ou avez des antécédents de problème de peau comme l’eczéma, le prurit… évitez les déodorants avec parfum et alcool.

Quand  c’est l’abondance et les odeurs qui vous gênent, un anti-transpirant sera nécessaire pour réguler ( diminuer ou supprimer)  la transpiration en refermant les pores de la peau.

Cependant, les anti-transpirants obstruent les glandes sudorales. Ils sont souvent irritants, ils contiennent souvent des sels d’aluminium.  Pour limiter l’irritation, il faudra l’ utiliser sur une peau sèche au coucher, puis être totalement éliminé par lavage après 6 à 8 heures. Il est donc appliqué tous les soirs jusqu’à la normalisation de la sudation, puis une fois toutes les 1 à 3 semaines. En cas d’irritation, les applications sont espacées, il faudra l’alterner avec un déodorant naturel pour en limiter la dose.

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Si cela reste insuffisant, un dermatologue peut vous prendre en charge

pour un traitement par ionophorèse ou toxine botulique.

Si votre transpiration anormale est localisée et qu’aucune cause n’est suspectée, aucun bilan n’est utile.

Si vous présentez une transpiration excessive généralisée, il recherche des symptômes qui pourraient l’aider à identifier une éventuelle cause expliquant votre transpiration. Il s’agit par exemple d’une fièvre,  d’un surpoids ou d’une obésité… Des analyses de sang ou des examens complémentaires peuvent aussi être prescrites, pour préciser le diagnostic.

Des séances d’ionophorèse pour réduire la production de sueur

La technique :

Chez le dermatogue, il s’agit de plonger pieds et mains dans un récipient d’eau où passe un courant électrique de faible intensité qui réduit la production de sueur. Des éponges mouillées munies d’électrodes existent également pour traiter les aisselles. Un appareil spécifique peut être acheté pour poursuivre le traitement à domicile.

Nombre de séances :

En général, une dizaine de séances de 20 minutes chacune sont nécessaires pour obtenir un résultat satisfaisant. Des séances espacées d’entretien sont souvent utiles.

Effets secondaires :

Parfois, l’ionophorèse cause des sensations désagréables (picotements, irritation cutanée et douleur en cas de plaie de la zone immergée). Elle est formellement  contre-indiquée chez les porteurs de pacemaker et elle est évitée chez les personnes porteuses de prothèse métallique

Des injections de toxine botulique pour bloquer les glandes sudorales

Ces injections ne sont envisagées qu’en dernière intention quand le retentissement de l’hypersudation est très important. Elles doivent être impérativement effectuées par un médecin entrainé à cette pratique ( dermatologue ou médecin esthétique).

Après repérage par des tests spécifiques des zones atteintes par l’hypersudation, le médecin  injecte en différents points la toxine botulique qui stoppe la fabrication de sueur, en interrompant le signal transmis aux glandes sudoripares par le cerveau.

Ce traitement est efficace en général pour une durée de trois à six mois. Ensuite, d’autres séances sont programmées, en général tous les 6 mois, les injections devant être espacées d’au moins trois mois.

L’injection de toxine botulique est contre-indiquée en cas de prise de certains antibiotiques, d’anticoagulants, d’aspirine et en cas d’allergie à l’albumine (protéine présente dans l’œuf).

La toxinebotulique peut avoir des effets secondaires gênants (ex. : hématome au point d’injection, faiblesse musculaire ou fourmillements). C’est pourquoi ces soins concernent seulement les patients ayant une hyperhidrose accentuée, avec un impact psychologique et social important.

La prise en charge du traitement par injection de toxine est soumise à un accord préalable de l’Assurance Maladie.

La sympathectomie thoracique pour hyperhidrose

Cette intervention chirurgicale permet de couper les petits nerfs qui déclenchent l’hypersudation des aisselles, du visage et des mains. Pour cela, on pratique de très courtes incisions dans le thorax. Cette opération, faite par voie endoscopique, réduit la transpiration dans la partie supérieure du corps.

Toutefois, pour compenser ce phénomène, l’organisme peut se mettre à transpirer excessivement dans sa partie inférieure. C’est pourquoi la sympathectomie est aussi réservée aux hypersudations sévères résistantes aux traitements locaux.

(données recueillies sur le site améli.fr)

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