En 2014, vous affirmiez que « Si, pour la femme, l’épilation est une activité aussi naturelle que le brossage des dents, il n’en va pas de même pour l’homme. »

Quatre ans plus tard, avez-vous vu  la situation évoluer? Les hommes sont ils de plus en plus nombreux, ou au contraire, de  moins en moins  nombreux à se faire épiler?

Luc : Bien au contraire, ma clientèle a bien augmenté sur Saint Ouen l’Aumône, commune de 24000 habitants du Val d’Oise. Si en 2014, la clientèle était en majorité gay, fin 2018 la part de la clientèle hétéro a augmenté.

 

Fin 2018, qui sont ces hommes qui vous demandent de les épiler?

Luc : Ils appartiennent à toutes les classes sociales . Cadre, salarié d’une petite entreprise, ou gestionnaire de fortune, le panel de ma clientèle est très large.

Quant à leur âge, je vois aussi bien des papis qui ne veulent pas spécialement s’épiler, mais qui ne supportent plus leurs poils blancs, que des quadragénaires poilus dans le dos et sur les épaules, et des jeunes de moins de 25 ans pour les côtés hygiène et esthétique. Ces derniers d’ailleurs sont de plus en plus nombreux.

 

Actuellement, les zones du corps à épiler ont-elles changé, ou sont-elles toujours les mêmes? En ce qui concerne les parties intimes, vous demande t-on  plus souvent des fantaisies?

Luc : Je n’ai pas noté de réel changement. Les zones les plus demandées par les quadras restent toujours le dos et les épaules, le torse et le ventre un petit peu moins. L’épilation reine chez moi reste l’épilation du maillot complet plus le sillon inter-fessier.

En ce qui concerne l’épilation intime, elle est très souvent complète, pas de fantaisie.

Je fais aussi beaucoup d’épilation du corps complet, très souvent jumelée à un massage du corps.

 

Toutes ces années à pratiquer l’épilation à la cire chez l’homme, vous ont-elles permis de mettre en évidence des effets secondaires indésirables, notamment au niveau du maillot, plus d’infections par exemple, ou autre ?

Luc : Non pas particulièrement, très souvent les hommes qui font l’épilation intime le font pour l’hygiène.

 

Quels sont les progrès réalisés dans le domaine des cires ou  des autres « outils » que vous utilisez pour épiler?

Luc : Il n’y a pas eu de réel progrès, cela reste très limité pour l’homme. 

Mais j’ai adapté ma technique d’épilation aux hommes. Ma clientèle semble satisfaite de mes prestations au vu des commentaires laissés sur mon site

Je propose d’ailleurs des formations, j’ai déjà enseigné ma méthode à cinq personnes qui pratiquent déjà ou démarrent leur activité dans ce domaine.

Ce qui est surprenant, c’est qu’il y a une forte demande de la part des hommes et  peu de professionnels formés pour y répondre

. 

Les hommes sont-ils maintenant plus décontractés quand ils viennent chez vous se faire épiler? La demande est-elle devenue plus naturelle pour eux?

Luc : J’ai mis en place la prise de rendez-vous en ligne qui fonctionne vraiment bien en permettant de trouver facilement un créneau horaire qui convient, et de régler, ce qui m’évite des annulations sans prévenir.

Quelques clients viennent accompagnés, en général de leur femme, parfois de leur compagnon ou de leur mari. 

Je connais un papa et sont fils  âgé de 22 ans qui viennent ensemble se faire épiler. Il n’y a pas si longtemps, j’ai  même reçu une  famille  complète: la mère, le père, les deux adolescents et la petite sœur!

Oui, même chez l’homme, l’épilation devient progressivement une activité aussi naturelle que le brossage des dents.

 

Et pour terminer, Esthétiquehomme aimerait savoir, vous qui  pouvez le constater facilement,  si vous avez  remarqué en quatre ans plus souvent de tatouages chez les hommes, en particulier sur les parties intimes, et là alors quel genre de tatouage?

Luc : Le tatouage est aujourd’hui tellement répandu, qui n’a pas son tatouage?

Je suis moi-même très tatoué, j’ai fait mon premier tatouage à l’âge18 ans, et à l’époque, c’était assez marginal …..

Aujourd’hui si vous voulez être différent : pas de tatouage ! 

Sérieusement,  le tatouage est un moyen d’expression largement utilisé par toutes les catégories sociales et à tous les âges.

Je n’ai pas remarqué de changement sur les les tatouages des parties intimes.

J’ai quelques clients avec des piercings, et surtout avec le fameux Prince Albert *. 

J’avoue ne pas être fan de cela …..

MERCI LUC

 

 

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* Le Prince Albert est l’un des piercings génitaux masculins les plus courants. Le PA est « un piercing de type anneau qui s’étend le long de la face inférieure du gland depuis l’ouverture de l’urètre jusqu’à l’endroit où le gland rencontre la tige du pénis ».

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