L’aspect esthétique de la peau dépend de plusieurs facteurs dont fait partie l’alimentation. 

Le vieillissement de la peau est un processus biologique complexe qui est influencé par des facteurs intrinsèques soumis à des variations individuelles mais inéluctables et génétiquement programmés (c’est l’horloge biologique), et de facteurs extrinsèques, influencés par des facteurs environnementaux. Parmi ces derniers, le vieillissement photo-induit par les UVs du soleil (ou artificiels) est responsable de l’héliodermie, qui désigne la vieillissement de la peau dû au soleil dont l’aspect est différent du vieillissement naturel.

La sénescence est un phénomène normal et naturel,

mais il y a des facteurs qui accélèrent ce processus.

Ce sont :

-L’exposition solaire prolongée et sans protection, 

-Une alimentation pauvre en anti-radicalaires et acides gras essentiels; une alimentation à fort index  glycémique et/ou riche en protéines glycquées. Tout ce que nous mangeons a un retentissement direct sur notre corps, et particulièrement sur notre peau. Les aliments trop transformés, inondés de pesticides et de métaux lourds, cuisinés avec des techniques de cuisson comme la friture et la carbonisation et aussi la consommation excessive des sucres et de gras sont tous connus pour être au sommet de la liste des aliments malsains, potentiellement capables de faire vieillir la peau par l’intermédiaire du phénomène de glycation et celui du stress oxydatif.

-Le tabac, 

-L’alcool, 

-Les polluants dans l’atmosphère, 

-L’hydratation insuffisante,

-Le stress,

-Les agressions climatiques : froid, vent, chaleur, écarts de température,

Alors, la peau perd  prématurément son apparence jeune.

Deux principaux processus biochimiques sont incriminés dans l’accélération du vieillissement cutané.

1. La glycation (caramélisation des protéines).

C’est une réaction chimique issue de la fixation des sucres transportés dans le sang sur les protéines qui deviennent alors des protéines glycquées. Celles-ci (collagène et élastine dans la peau) peuvent modifier leur structure en les figeant ce qui peut ensuite entraîner une perte de leur fonction et une perte de souplesse de la peau.

Le processus de glycation commence probablement très tôt dans la vie. Le collagène glyqué s’accumule à un taux de 3,7% par an, un pourcentage qui varie en fonction de l’alimentation.

L’alimentation est la principale source non seulement des sucres tels que le glucose et le fructose mais aussi des produits de glycation avancée préformés, telles que celles produites par la chaleur. Le brun doré sur une croûte de pain et le steak grillé contient des produits de glycation préformés, qui ont tendance à se former à des températures élevées en l’absence d’eau. Griller ou frire produisent des niveaux élevés de ces derniers. 

Les produits de glycation préformés alimentaires sont maintenant connus pour être absorbés et capable de pénétrer dans la circulation, induire l’inflammation et le stress oxydatif tout aussi sûrement que les réactions néfastes provoquée par le sucre alimentaire en excès .

2. Le stress oxydatif. Les radicaux libres. 

La peau est probablement l’organe le plus sensible aux dommages causés par la production de radicaux libres en raison de son contact avec l’oxygène et d’autres stimuli environnementaux. 

Il semble que les dommages oxydatifs sont la principale cause et les plus importants contributeurs du vieillissement cutané. 

Non seulement la production de radicaux libres augmente avec l’âge, mais la capacité des cellules de la peau humaine à réparer les dommages à l’ADN se réduit progressivement avec les années et la défense antioxydante devient moins efficace. 

Les radicaux libres désignent un atome ou une molécule dont la couche externe présente un électron non apparié dit « célibataire » ce qui explique son instabilité. Il cherche alors, dans son environnement immédiat, l’électron qui lui manque pour l’arracher à une autre molécule qui devient à son tour instable. 

Les principales cibles des radicaux libres sont les protéines qui sont particulièrement sensibles aux agressions radicalaires avec pour conséquence des altérations du collagène, de l’élastine et de l’acide hyaluronique notamment. Les membranes riches en lipides sont des cibles idéales pour les radicaux libres oxygénés du fait du caractère polyinsaturé de certains acides gras. Il en résulte une perte d’intégrité des membranes cellulaires et de leurs fonctions. A plus long terme, l’oxydation des acides gras membranaires est responsable de la formation et de l’accumulation d’un pigment au niveau de la peau, la lipofuschine, ce qui entraîne la formation de « taches de vieillesse ». Enfin, les radicaux libres provoquent des coupures des brins d’ADN et des bases nucléiques, modifications entraînant des mutations et la mort cellulaire par apoptose. 

La cellule dispose cependant de plusieurs lignes de défense contre les radicaux libres : 

-activation d’un système enzymatique anti-radicalaire propre à la cellule et qui constitue le premier niveau de défense de l’organisme. On distingue la super-oxyde dismutase (SOD), la catalase et la glutathion-péroxydase. Ces enzymes vont contrôler la formation et la prolifération des radicaux libres. Des oligoéléments (zinc, cuivre, manganèse, sélénium) interviennent dans l’activation de ces enzymes et ont donc de ce fait une activité anti-radicalaire. 

-action anti-radicalaire des vitamines A, B, C, E et les caroténoïdes…  qui agissent en synergie pour piéger les radicaux libres. Certaines vitamines participent également dans la mitochondrie à la régénération des molécules d’ATP, monnaie énergétique de la cellule indispensable pour pouvoir réparer l’ADN endommagé.

En situation physiologique, il ya un équilibre parfait entre la production des radicaux libres et les systèmes de défenses antioxydants.

Cependant, si l’équilibre radicaux libres/systèmes anti-radicalaires n’est plus respecté (par exemple lors du vieillissement), l’excès de radicaux libres entraîne un stress oxydatif, responsable d’altérations tissulaires et cellulaires, accélérant le vieillissement cutané. 

Le stress oxydatif est l’incapacité de l’organisme à se défendre contre l’agression des espèces oxygénées activées, suite :

-soit à une production accrue de radicaux libres

-soit à une diminution de la capacité de défense antioxydante

La pollution, le tabagisme, une consommation excessive d’alcool, le stress, le manque de sommeil, les rayons UVs du soleil, la pratique du sport de haut niveau et l’inflammation chronique sont, par exemple, autant de sources de production de radicaux libres.

Une alimentation pauvre en fruits et légumes où se trouve la majeure partie des antioxydants nécessaires (vitamines C et E, caroténoïdes, polyphénols) favorise une baisse de la capacité antioxydante. 

Un mauvais fonctionnement des mitochondries, ou des systèmes enzymatiques peut aussi expliquer un déficit du système de défenses anti-oxydantes.

Si un stress oxydant n’est pas une maladie en soi, il constitue un terrain favorable au développement de pathologies diverses. Un stress oxydant «pathologique» et chronique est ainsi potentiellement impliqué dans de nombreuses affections (plus de 200 ont été recensées) ou dans le développement de complications associées à celles-ci (diabète). À titre d’exemple, l’oxydation des lipides est un facteur favorisant la survenue de maladies cardiovasculaires tandis que celle de l’ADN se retrouve dans diverses étapes qui conduisent au développement de cancers.

Il est de plus en plus évident que les radicaux libres jouent un rôle clé dans la détermination du bien-être général et l’apparence de la peau. Ils sont liés à la diminution de la viabilité des cellules, ce qui contribue de manière significative au processus de vieillissement de la peau. Il est également clair qu’un environnement stressant peut causer une surabondance de ces radicaux réactifs et potentiellement nocifs libres et que, pour atténuer les effets d’un tel excès, les défenses naturelles de la peau pourraient ne pas suffire et peut être complétée. Ce qui comprend l’application topique de cosmétiques et de l’utilisation de compléments alimentaires enrichis avec des agents antioxydants, piégeurs de radicaux libres.

Les besoins en vitamines antioxydantes dépendent, eux, directement du statut de stress oxydatif d’un individu à un moment donné. Ces besoins peuvent être voisins de l’apport quotidien recommandé, si l’équilibre est bon, l’hygiène de vie est correcte et la pollution est limitée. Ils peuvent en revanche être très élevés si le stress oxydatif est important. Outre les désordres métaboliques produisent des radicaux libres, l’exercice physique intense(compétition), la pollution, l’exposition prolongée au soleil, les états de stress et les carences en divers micronutriments sont également impliqués dans le statut individuel du stress oxydatif.

Les aspects cliniques du vieillissement de la peau.

Les processus du vieillissement vont provoquer des modifications structurelles, fonctionnelles et morphologiques de la peau qui caractérisent une peau qui vieillit avec :

-Les rides et les ridules.

-Le teint terne.

-L’amincissement de la peau.
-La perte d’élasticité et de tonicité, la peau est flasque au toucher. Relâchement cutané, cernes.
-La diminution du potentiel de cicatrisation.
-La sécheresse : la production des composants du facteur d’hydratation naturelle est ralentie et de moins bonne qualité. La diminution de la synthèse de des lipides du ciment lipidique inter-cornéocytaire provoque également une déshydratation et une diminution de la fonction barrière. Une baisse du nombre et de l’activité des glandes sudorales et sébacées entraîne une diminution de production du film hydrolipidique, ce qui contribue à la sécheresse cutanée. Au niveau du derme, l’acide hyaluronique se modifie en qualité et en quantité conduisant à une moindre capacité à fixer l’eau.

-La diminution de la réponse immune.
-Les tâches brunes.
-L’apparition des mélanomes et cancers cutanés.

La correction des signes cliniques du vieillissement cutané est devenue le premier motif de consultation en dermatologie. Les prévenir reste le meilleur moyen d’éviter le recours à des techniques de réparation souvent agressives et décevantes .

Prévenir les processus du vieillissement de la peau.

Pour diminuer l’apparition des rides, avoir une peau ferme et préserver la jeunesse de la peau, il faut

1.Prévenir la caramélisation des protéines.

-C’est réduire les nutriments à fort index glycémique.

C’est privilégier les modes de cuisson doux, à température inférieure à 100°C de préférence, tels que la cuisson vapeur, à l’étouffée, au bain-marie… et évitez les fortes températures (rôti, four, grill, friture, barbecue) qui déclenchent la réaction de Maillard.

On peu aussi réduire la production interne de produits de glycation en rajoutant dans les plats de la cannelle, des clous de girofle, de l’origan et de l’huile d’ail qui aident à protéger les cellules contre le fructose qui participe à la formation des produits glyqués. Ces molécules peuvent ralentir le vieillissement de la peau en ralentissant les effets des produits de glycation.

 

2. Mettre une crème hydratante sur la peau du visage Matin et Soir

et se protéger des UVs avec une protection solaire adaptée .

 

3. Avoir une alimentation riche en anti-oxydants, boire suffisamment d’eau,

avaler le complément alimentaire Anti-âge pour Homme SKINBOOSTER de POLSKIN.

 

Pourquoi la formule Skinbooster conserve santé et jeunesse de la peau  de l’Homme ?

-L’acide hyaluronique contribue au maintien de l’hydratation de la peau, il joue un rôle important dans la cicatrisation de la peau, et a une action anti-radicalaire.

-Le collagène marin va favoriser la cohésion des cellules et procure élasticité et régénération des tissus. Le collagène marin, extrait de déchets de poissons ou de crevettes (peau, écailles, arêtes), est plus efficace que le collagène bovin qui provient de la peau, des tendons et des os de vaches. Il est en effet plus facilement absorbé par l’organisme. De plus, sa structure est plus proche du collagène humain et demeure plus longtemps dans le corps. Les peptides de collagène diminuent les rides et améliorent l’élasticité. Tout ce qu’il faut pour rajeunir la peau.

Une supplémentation en collagène renforce le collagène endogène et stimule son renouvellement, elle renforce ainsi l’élasticité de la peau et réduit l’apparence des rides en favorisant la réparation cutanée. Elle agit également sur différentes enzymes, telles l’hyaluronidase, l’élastase et la protéoglycanase, responsables de la dégradation de cellules cutanées. La supplémentation en collagène inhibe de 88 % la production d’hyaluronidase et peut ainsi augmenter les niveaux d’acide hyaluronique.

Une étude a montré que la présence de collagène extracellulaire augmente la biosynthèse et la sécrétion de collagène de type II de façon dose-dépendante, suggérant qu’une supplémentation en collagène puisse avoir un effet sur la régulation du renouvellement du collagène.

La vitamine C (Lascorbique) contribue au maintien d’une peau normale, stimule la synthèse du collagène, et protège contre le stress oxydatif.. 

La vitamine B3(niacinamide) est un antioxydant qui va protèger  les cellules contre le stress oxydatif, elle a une action hydratante, réduit la sécrétion sébacée et agit sur les cheveux (d’autres atouts pour l’Homme). Elle permet l’acheminement des nutriments essentiels et l’hydratation des follicules pileux, ce qui favorise la croissance de cheveux forts et résistants.

Il existe aussi de nombreuses preuves que la niacinamide par voie orale fournit un haut niveau de photoprotection (11). La niacinamide est le précurseur de NAD, une coenzyme essentielle pour la production d’ATP, que l’on appelle la monnaie d’énergie cellulaire. Avoir l’ATP adéquat est essentiel pour la dynamique de la structure de la chromatine et de réparation de l’ADN, qui est fortement dépendante de l’énergie. Cette réparation est altérée par le rayonnement UV, qui épuise la peau en NAD. Le nicotinamide a été montré pour empêcher la déplétion en ATP induite par les UV dans les kératinocytes humains. Les molécules d’ATP, produites par le nicotinamide, sont donc esentielles au maintien des activités de réparation des lésions UV-induites. Il est traditionnellement donné en prévention de la lucite, allergie au soleil

-Le manganèse contribue au maintien d’une peau normale. C’est un antioxydant qui va protèger les cellules contre le stress oxydatif  en participant à la formation de superoxy dismutase manganese dépendante. Il va aussi stimuler la production de collagène.Les apports conseillés sont de 2 à 5mg par jour. L’ancienne Afssa (Agence Française de Sécurité Sanitaire des Aliments, désormais Anses) a défini une limite de sécurité de 10mg par jour, à ne jamais dépasser. Un déficit de l’organisme en manganèse s’exprime par une sécheresse cutanée, des ongles endommagés et un grisonnement des cheveux. C’est un excellent anti-âge.

Conseils d’utilisation : 1 gélule matin et soir avec un grand verre d’eau (ou gélules le matin). Programme de 3 mois, 2 fois par an. Cure à débuter 15 jours avant une exposition solaire.

Si vous avez des antécédents de calcul rénaux ou de problèmes hépatiques, parlez en à votre pharmacien; mais aux doses conseillées, il n’y a aucun danger.

 

L’apport d’antioxydants sous forme de compléments alimentaires peut être intéressant pour lutter ou ralentir le vieillissement cutané. Ils vont contribuer à protéger les cellules de la peau du stress oxydatif et de l’effet délétère des radicaux libres, causes principales du vieillissement cellulaire. Ils constituent une seconde barrière contre le vieillissement, et ils vont permettre le maintien du capital jeunesse.

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