Andy Warhol
POP ART – POP ART – POP ART – POP ART
Très recherchées dans les salles des ventes, les œuvres signées Andy Warhol connaissent des prix d’acquisition qui s’envolent.
Peintures, photos, sérigraphies, photomaton, Andy Warhol a énormément produit.
Ce marché de l’Art est surtout américain. En France, peu de spécialistes ont les compétences pour authentifier les œuvres d’Andy. Alors attention, avant d’acheter hors de prix !
Andy est né le 6 aout 1928 aux Etats Unis, de parents immigrés Tchéchoslovaques fidèles à leurs traditions, orthodoxes très pratiquants.
En 2016 il aurait soufflé ses 88 bougies ; mais, il meurt en 1987 à l’âge de 57 ans, le lendemain d’une opération de la vésicule biliaire.
La famille est pauvre, Andy et ses deux frères travaillent pour « rapporter le bacon à la maison », maison où on mange souvent de la soupe Campbell au déjeuner. C’est Andy qui en choisissait la saveur, en général, il optait pour la tomate.
Dès son plus jeune âge, il fait du commerce avec ses dessins. A l’âge de 10 ans, il tente d’attirer l’attention des gens riches pour obtenir des commandes. Il ne cessera plus jamais de le faire. Andy est ambitieux, et il y est arrivé. Il travaillait beaucoup. Il est devenu une star.
En 1963, il devient propriétaire d’une usine, la Factory, située à Manhattan dans le but de créer une « visibilité démocratique » et ouvre ses portes à tous : clochards et aristocrates, drag queens et jeunes filles de bonne famille, proxénètes, prostituées, écrivains, artistes, actrices, dealers, anciens tôlards….
La Factory est un salon où chacun connait son quart d’heure de gloire, Andy rend chacun célèbre en le mettant en scène face à une caméra ou un appareil photo. La Factory est la meilleure création de Warhol. Mais, la célébrité devenant plus intéressante que la démocratie, l’aventure de la Factory cesse en 1968.
Ses œuvres reflètent la traduction des images de la culture populaire américaine dans le langage des icônes byzantines. Cette distinction entre image et icône est un élément important de l’orthodoxie orientale. Cette distinction, Andy l’appliquera à ses portraits de Marylin Monroe et d’autres célébrités.
Warhol croit également que l’on peut « réussir exactement de travers ». Lorsqu’il n’est pas possible de faire exactement comme il faut, mieux vaut faire exactement de travers : on montre ainsi qu’on savait ce qu’il fallait faire, et qu’on a fait intentionnellement le contraire.
Il a été influencé par un de ses professeurs de dessin qui se plaisait à répéter que l’art socialement conscient n’est rien d’autre qu’une « boite de lessive parlant à la place de l’homme ». Warhol offre un exemple de cette métaphore en remplissant le Stable Gallery de New York de rangées de blocs de bois, peints pour ressembler à des boites d’éponges savonneuses de la marque Brillo.
Andy était avare et sournois. Son allure et son comportement pouvaient paraitre bizarres. Mais ceux qui le connaissaient disent que c’était un type bien, l’image que nous pouvons avoir de lui : un marginal décadent des années 60 n’est pas forcément la bonne.
Acrylique et pastel gras sur toile 170×133 cm
Collection privée Andy Warhol
« Qu’est ce que vous aimez le plus ? C’est comme ça que j’ai commencé à peindre de l’argent ».
« J’ai commencé à répéter la même image, parce que j’aimais la manière dont la répétition changeait cette image. Je pensais à l’époque, comme aujourd’hui encore, qu’on peut regarder et absorber plus d’une image à la fois. »
« Je mangeais de la soupe Campbell. J’ai mangé la même chose tous les jours au déjeuner pendant vingt ans. »
« On a plus envie d’embrasser une personne quand elle ne porte pas de maquillage, les lèvres de Marylin ne donnent pas envie d’être embrassées mais d’être photographiées. »
Photomaton
« J’essaie toujours de faire paraitre le sujet sous son meilleur jour. »
« Pour moi, Monroe est une personne comme les autres, quant à savoir s’il est symbolique de peindre Monroe dans des couleurs aussi violentes : c’est de la beauté et elle est belle, et s’il y a quelque chose de beau, ce sont de jolies couleurs, c’est tout. Ou quelque chose de ce genre. »
Les artistes de la POP ART, en particulier Andy Warhol, emploient la technique de la sérigraphie : un dessin est reproduit sur un voile de soie ou de tissu synthétique, l’encre passe au travers des mailles laissées libres. Cette technique les intéresse autant que la possibilité de multiplier les images.
Le mot « pop » désigne l’utilisation d’images des médias par les artistes, et par extension , un art qui emprunte son inspiration à la société de consommation, à la publicité, à la bande dessinée, aux stars de la politique et du show-biz.
Avec leurs couleurs vives , les œuvres du pop art reproduisent, dupliquent, combinent, superposent. Le pop Art doit être différencié de l’art populaire ; ses œuvres sont le fruit d’une démarche réfléchie.
Photos tirées du livre « Andy Warhol – Géant »